On ère sans élan en s’en allant des trip optiques banales et des microphonorama triptik. On se demande alors comment pouvons nous tenter de comprendre ces messages allégoriques sans posséder le référentiel spirituel nous permettant de capter l’expression, le message pourtant transmis avec passion et intensité.
L’ère actuelle est permissive à l’air de rien. Par une nature protectrice, l’incompris rejette, banalise ce qui nous semble dès lors indéfinissable. Par de savoureux mélanges de couleurs et de courbes, nous nous retrouvons instabilisé, déconcerté, dissocié et de facto mal à l’aise.
On traverse la cité d’un pas hâtif pour régresser vers nos repères, qui deviennent les illustrations pragmatiques de notre propre référentiel. Nos repères agissent comme des talismans, nous nous rendons inflexible et évitons soigneusement de procéder à notre évolution en procédant à leurs raffinement, nous devenons des être persuadés.
On grimpe les étages de notre foyer qui devient un brasier hostile à toute forme d’inconnu. Comme si tout ce qui définissait notre identité entrainait inexorablement notre propre effondrement, rendant le réveil de nos duels intérieurs impossible. On comprend alors que si nous trouvons pas le moyen d’ouvrir notre esprit, nous allons devenir fou.
… alors nous restons égarés!
