Du regard améthyste miroir d’une âme triste, lasse, indifférente. On porte à nous seul l’impuissance d’une existence dictée par les puissants.
Le regard corrosif, incrusté dans un visage à l’épiderme éraflé par tant d’hurlements, de rages, d’odeurs nauséabondes, cherchant encore un sens à donner à toute cette déshérence.
Le murmure que l’on se fait à soit même quand on pense que tout est perdu, résume une vie hostile à la frontière de la dignité, à la frontière d’une vie que l’on ne connaitra jamais.
Notre corps est passé d’arc-en-ciel à une monochromie sombre, indélébile engloutissant toute forme d’espoir. Exprimant son désaccord vis à vis d’une situation inéluctable.
… alors nous restons vivant!
